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Trophées du Festival International du Film sur les Handicaps 2022

ouverture du festival international du film sur les handicaps
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Le succès grandissant du FIFH  s’est illustré le 9 février, lors de la remise des trophées, qui fut une fois de plus un régal pour les nombreux participants comme pour les partenaires et organisateurs.

(En photo Alexandre Philip, Philippe Lefait et Marta Pardo-Badier)

Réunis pour l’occasion dans la grande salle de projection de l’Institut Lumière, les nombreuses  personnes présentes ont put découvrir tour à tour les lauréats, présentés par une personnalité du cinéma, des médias, politique, consulaire ou associative. 

La fondatrice du festival international du film sur les handicaps , Katia Martin-Maresco, et son équipe de choc, ont su faire de cette nouvelle édition du festival une véritable réussite, malgré deux années difficiles à la reconquête de partenaires qui s’étaient en partie désengagés au fil de la crise sanitaire.

Plus présente que jamais, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, représentée par la vice-présidente en charge des personnes handicapées, Sandrine Chaix, la ville de Lyon et le Grand Lyon, représentés respectivement par Mme Florence Delaunay et M. Pascal Blanchard. La Fondation Orange, désormais fidèle partenaire, et de nouveaux et remarquables partenaires que sont la Mutuelle d’action sociale (MAFSIP), la société LIP, et bien sûr la SACD (Société des auteurs et Compositeur Dramatiques) qui n’a pas dérogé à son engagement, tout comme France Télévision, Handicap International, le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, l’Académie de Lyon et l’Université Lumière Lyon 2. Je ne peux nommer tous les partenaires associatifs et médias mais qu’ils sachent que leur soutien est indispensable au festival. La fidèle présence Philippe Lefait en parrain du festival apporte un supplément d’authenticité et de notoriété à ce rendez-vous du cinéma.

La soirée était animée pour la deuxième fois par l’extravagante et incontournable figure lyonnaise Marta Pardo-Badier et l’acteur et scénariste, star de la série vestiaire, Alexandre Philip. De nombreux lauréats ont fait le déplacement de différents pays malgré les contraintes sanitaires. C’est d’ailleurs à la réaction des lauréats étrangers que l’on mesure le prestige et la notoriété du FIFH. Le Festival est devenue une référence internationale, n’en déplaise à certains.

de gauche à droite Alexandre Philip, Jean-Baptiste Richardier, Philippe Lefait et Marie-Castille Mention-Schaar

Les lauréats de la 5e édition du FIFH de Lyon 

Le prix du meilleur Court métrage Jeunesse est attribué au film italien « SOS » de Stéphane H Ahidjo.

Le prix du meilleur court-métrage de l’académie de Lyon a récompensé Théo Jamin, Kavy Lang, Marion Philippe et Jean-Gérard Blanc pour leur film d’animation français « Les chaussures de Louis ».

Le prix du meilleur court-métrage de l’Université Lumière Lyon 2 a récompensé deux films : le film Australien de Jamieson Pearce « Thomas ride in an ambulance » et le film américain d’Anjali Nath « Rooms ».

Le prix du meilleur court-métrage « Je veux travailler » a été attribué au film français d’Anne le Graciet « Marjorie ».

Le prix du meilleur Court-métrage « Fais moi du cinéma » est attribué au film Taïwanais de Jang Juang Ting « Across the fear ».

Le prix du meilleur court-métrage fiction a récompensé le film d’animation anglais de Richard O’Hanlon et Daniel Brand-Sinyinza « Little Gestures ».

Le prix du meilleur court-métrage de la sélection 3ème Ange a récompensé le film d’animation français de Reza Riahi « Navozande, le musicien ».

Le prix du meilleur long-métrage documentaire a récompensé le film américain de Jerry Rothwell « Sais-tu pourquoi je saute ? ».

Le prix coup de cœur de Caza a récompensé le film documentaire fiction japonais de Yuguru Matsumoto « Talkin to the starry sky ».

Le prix de l’acteur Pascal Duquenne récompense le film lituanien d’Inesa Kurklietyte « The butterfly heart ».

Le prix du meilleur long-métrage de fiction récompense deux films, le film hollandais de Misha Kamp « Romy’s salon » et le film russe d’Anar Abbasos  « Bitva ».

Nous félicitons tous les lauréats mais aussi tous les candidats qui, chaque année, sont de plus en plus nombreux à travers le monde à postuler pour ce festival  exceptionnel. Un événement encore insuffisamment soutenu par les figures du cinéma, de la culture, de l’économie, de la politique et – le plus étonnant – du monde du handicap !
Je ne vois que deux évènements qui sont sortis des sentiers battus ces 7 ou 8 dernières années et qui font progresser le niveau de conscience de notre société sur la différence et le handicap, il s’agit du FIFH et des « Trophées Handiréseau Femmes en EA et en ESAT ».

Tous les intervenants sont unanimes pour reconnaître les qualités fondamentalement bienveillantes  de ce festival, sa capacité à nous faire voir à travers le cinéma la singularité, dans tout ce qu’elle porte de plus beau, de plus exemplaire et de plus stimulant. Toutes ces productions professionnelles qui convergent des quatre coins du monde nous montrent une seule chose : quels que soit la culture et le pays, vivre ensemble avec nos différences est la clé d’une société apaisée. Je prends le mot de Georges Coudouel qui résume bien cela, vivons « différensemble ».

Télécharger le programme du festival : Programme FIFH 2022

A lire aussi :
Politique et handicap : Retour sur le 6e Comité interministériel du handicap

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