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Sclérose en plaques : Un grand périple pour en parler

Polar Kid sclérose en plaques
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Polar Kid : un périple pour la Sclérose en plaques

Mi-avril 2017, Loïc Blaise, s’est élancé depuis Saint-Pétersbourg pour une épopée de 80 jours, 20 000 kms et 30 escales dans 9 pays en compagnie de son jeune husky et de son ami cosmonaute russe. La Sibérie, l’Alaska, le Canada, le Groenland, l’Islande, les Iles Feroe, les Shetland, la Norvège et la Finlande font partie des grandes étapes de son itinéraire. Pilote professionnel, Loïc Blaise a appris à l’âge de 34 ans, qu’il était atteint d’une sclérose en plaques et que son quotidien allait devenir de plus en plus complexe. Passionné par le grand Nord, il a fait un parallèle entre sa dégénérescence progressive mais irréversible et celle de l’Arctique avec le réchauffement climatique. Aujourd’hui il compte réaliser son rêve tant qu’il est encore temps : faire le premier tour aérien du cercle arctique en hydravion ultra-léger, un prototype d’Aero Volga capable d’évoluer sur tous types de surface.

À ses côtés, le cosmonaute russe Valéri Tokarev et plusieurs grandes figures de l’aérospatiale et de l’aéronautique qui seront les pilotes relais de l’expédition : Virginie Guyot, leader de la Patrouille de France et pilote de chasse ; Jean-François Clervoy, spationaute et Patrick Louis, pilote de ligne, de chasse et pilote pour la Patrouille de France. Cette expédition fera l’objet d’un film de 90’ intitulé « Polar Kid, le tour des mondes arctiques » réalisé par Mike Magidson et Eric Beaufils et produit par GEDEON Programmes. L’objectif est de créer un événement d’envergure internationale pour favoriser le financement de la recherche sur la sclérose en plaque, mais aussi d’inciter les enfants atteints de cette maladie à reprendre le contrôle et à réaliser leur rêve. Dans le même temps le but est de sensibiliser le grand public aux conséquences du réchauffement climatique à travers le portrait des peuples qui le vivent au quotidien comme les Tchouktches, nomades du Taïmir et les Evenks.

« Apprendre qu’on est atteint de la sclérose en plaques à 30 ans est épouvantable. Ça donne le ton de tout ce qu’on va vivre ensuite pendant des années. Et là, on apprend à mourir en fait et puis on trouve des astuces pour rester vivant. Quand on est malade, on rêve d’une échappée belle. J’avais envie d’un dernier round », explique Loïc Blaise.

Plus d’infos : http://life-odyssey.org/polar-kid/

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