Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Salon Handicap, Emploi & Achats Responsables, la nouvelle édition

Xavier Kergall Salon handicap achats responsables
Écouter cet article

À nouveau partenaire du Salon Handicap, Emploi & Achats Responsables qui se déroulera le 27 mars 2017 à Paris, Handirect a donné la parole à Xavier Kergall, Directeur général du Pôle Salons & Annonces Légales – Les Echos Solutions.

Que pouvez-vous nous dire des principes qui animent le salon handicap ?

Ce salon Achats responsables est le lieu de référence pour sensibiliser et former l’ensemble des collaborateurs aux enjeux du handicap en entreprise. Chaque salarié, à son poste, dispose de leviers pour agir en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap. Des conférences, ateliers, menés par les meilleurs experts du secteur, permettent de donner les clés de l’emploi direct et indirect et de dynamiser les actions des missions handicap au cours d’une journée passionnante et conviviale.
Il a aussi pour objectif de permettre aux EA et ESAT de développer leur business et de rencontrer les fournisseurs du secteur du travail protégé et adapté. Véritable lieu de rencontres entre acheteurs et établissements du secteur protégé et adapté. Il regroupe en 2017 plus de 100 ESAT et Entreprises Adaptées en capacité de démontrer leur savoir-faire et la pertinence de leurs offres et services. 

Réunir des partenaires aussi différents autour d’un événement, quelle est votre recette ?

En 2016, nous avions réussi à réunir les plus grands acteurs du secteur adapté et protégé comme ceux de l’emploi autour de notre projet. Ce n’était pas chose aisée car il y a beaucoup de querelles de chapelles dans ce milieu.  Ce qui a fait notre force, c’est notre relative neutralité.  Si à l’époque on nous regardait en chien de faïence, la réussite de la première édition nous a inscrits dans le paysage. Nous sommes donc ceux qui avons réussi à mettre tout le monde autour de la table. Les institutions, comme la plupart des gens se sont rendu-compte que nous n’étions pas le grand méchant loup et que ce n’était pas dénué de sens qu’un média économique comme « Les Echos – Le Parisien » s’intéresse à un sujet qui a besoin de communication. Nous faisons bouger les lignes et parallèlement, nous sommes à l’écoute de tout et de tous. Lorsque la Direccte des Hauts de Seine me demande de faire quelque chose à propos de la convention Handi-PME, je dis « banco ». On va essayer de faire venir une centaine de PME et d’ETI pour faciliter le développement du dispositif. Le résultat, c’est qu’avec nos partenaires fondateurs, Société Générale et LVMH, nous avons créé un événement qui a donné entière satisfaction aux participants et généré du business. C’était notre objectif de faire se rencontrer l’offre et la demande. Mais nous allons continuer à maintenir les priorités et innover.

Avez-vous de nouveaux partenaires associatifs et financeurs pour cette nouvelle édition ?

Oui bien sûr, avec le succès, il y a de nouveaux arrivants, même si nous avons re-signé avec à peu tout le monde. Nous mettons en œuvre des tandems tels que : Agefiph/Fiphfp avec qui nous signons un partenariat plus important, Gesat/Unea pour le secteur protégé et adapté,  UNAPEI/ APF, et  LADAPT, qui fait exception… Ce sont les plus lourds et il y en a beaucoup d’autres, mais chacun a ses spécificités.

Quels sont les chiffres de la première édition ?

Les chiffres sont très bons. Les visiteurs ont rempli les allées et les conférences étaient bondées. Nous avons eu plus de 1500 participants pour 5000 invitations envoyées et pour 97% d’entre eux, le salon handicap a répondu à leurs attentes et besoins. Une dizaine d’institutions étaient présentes. 81 partenaires, 90 conférenciers, 1 Conférence plénière, 21 Ateliers de formation 9 Ateliers pratiques.

Quels retours avez-vous eu des EA et ESAT comme des partenaires ?

Très très bon, et l’on sait que certains ont développé de fructueuses relations de business, car les retombées ont été au rendez-vous dans les semaines qui ont suivi. On peut parler de millions d’euros de business qui sont revenus sur les EA/ESAT.  Au total, 70 structures étaient présentes autour de 13 pôles d’activités, résultats : 92% de satisfaction et 9 d’entre elles sur 10 souhaitaient revenir. Les conférences ont aussi répondu aux attentes à en voir leur fréquentation.  Cette année nous allons vers un volet de conférences beaucoup plus pointues pour les professionnels du secteur.

Comment une EA ou ESAT fait-elle pour avoir un stand ?

Cette année nous avons simplifié la procédure d’inscription, mais on ne peut pas accueillir tout le monde. Nous confions à un comité de pilotage de retenir une centaine de structures. Nous avons essayé de jouer l’équité entre l’UNAPEI et l’APF,  le GESAT et l’UNEA …, entre EA et ESAT, l’équité en matière de secteurs d’activités ; l’équité entre services et industrie mais aussi en termes de territoire… donc ça ne va pas être simple même si nous n’avons rien contre qui que ce soit.  Nous devons respecter un équilibre entre l’espace dédié, le budget alloué et les opportunités de business avec le nombre de visiteurs. Cette année tous les candidats, même s’ils ne sont pas présents, seront répertoriés dans un annuaire diffusé lors du salon. C’est aussi une nouveauté.

Quels seront les rendez-vous incontournables de la prochaine édition ?

100 Entreprises Adaptées et ESAT présenteront leurs savoir-faire et services. Il y aura également un programme de 50 conférences et ateliers avec les meilleurs experts du sujet. Tous les candidats à la présidentielle feront une apparition pour s’exprimer sur leur projet de politique handicap. Un programme BtoB sera dédié aux missions handicap. Pour les années à venir il y a tout à faire, et nous sommes très optimistes pour le développement du salon handicap et ses retombées sur le secteur protégé et adapté.

Photo : Xavier Kergall, directeur général du Pôle Salons & Annonces Légales – Les Echos Solutions © B. du Halgouet

Ces articles pourront vous intéresser :

Facebook
Twitter
LinkedIn
E-mail

Commentaires