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Rodez Handisport: non à la marchandisation du handicap

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Le Comité départemental handisport aveyronnais oeuvre depuis plusieurs années à la promotion des activités sportives et de loisirs pour les personnes handicapées, à l’intégration des personnes handicapées au travers des activités sportives et de loisirs et à la sensibilisation sur l’accessibilité à tous les équipements. Un travail mené en collaboration avec les structures spécialisées, les associations sportives, les particuliers et les collectivités locales.

 

Initialement entre les mains de bénévoles, le Comité a reçu le renfort d’un chargé de développement à temps plein. L’obtention du financement d’un poste salarié traduit, outre la volonté de tous de progresser dans ces domaines, la reconnaissance du sérieux et du professionnalisme des actions menées depuis des années. Aujourd’hui, un réseau s’est organisé sur l’ensemble du département et sur les départements limitrophes et le CDH, au travers des associations qu’il fédère, offre un choix d’activités de qualité, adaptées à tous et encadrées par des personnels qualifié. « Dans ces conditions nous ne pouvons que nous indigner des démarches commerciales initiées par des opérateurs de vacances et de loisirs qui proposent aux structures spécialisées des activités adaptées aux personnes handicapées , dénonce le CDH.

Des relations de confiance

Ses membres se disent indignés par la marchandisation du handicap qui instaure une rentabilité des handicaps « dits légers » et une exclusion des handicaps « dits lourds », une démarche qui tire un trait sur le réseau de partenariat existant et sur des relations de confiance instaurées par un travail basé sur le long terme. « La crise oblige les responsables à trouver de nouveaux débouchés pour leur activité. Mais nous condamnons cette diversification qui ne doit pas se faire au détriment des usagers et en particulier des usagers handicapés. La spécificité de l’accueil des personnes handicapées ne peut être traitée sous l’angle commercial. » poursuit on du côté du CDH avant de conclure par ces mots: « L’aménagement des sites, la spécificité du matériel, les besoins importants en encadrement obligent à un partenariat financier entre les associations et les collectivités. Il est impensable pour nous qu’un opérateur, quel qu’il soit, rentabilise un produit en utilisant du matériel ou des installations financées par les deniers publics. (avec Le Midi Libre)

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