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Rhône : l'APF lance l'Habitat-Service

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Pour mémoire, la résidence, située 10, rue de la Pouponnière à Villeurbanne a été construite en 1962 par l’Association des Paralysés de France. A l’époque, elle regroupait un foyer et un atelier protégé. Ce dernier a été transféré en 1986 rue des Roses à Villeurbanne, dans des locaux plus adéquats. Le foyer, formé alors de trente-cinq logements, a longtemps accueilli essentiellement des travailleurs handicapés.

Au fil des années, la population accueillie se modifiant, les normes de sécurité n’étant plus respectées, et les besoins évoluant, l’Association des Paralysés de France a pris la décision de modifier la structure en résidence sociale.

Vers un mode de vie autonome

La résidence est désormais constituée de dix-huit studios de 22 à 28 m2. L’Association des Paralysés de France s’est engagée à mettre en œuvre le suivi et l’animation de la résidence nécessaires au développement des personnes pour les accompagner dans leurs projets. La résidence fonctionne en autofinancement. La vocation de la résidence sociale est de valoriser la personne handicapée par l’accès au logement adapté afin de favoriser son insertion vers un mode de vie autonome dans un logement indépendant. Les résidents paient un loyer mensuel incluant les charges collectives – les studios sont adaptés et meublés. Ils ouvrent droit à l’APL. L’intérêt est que les personnes handicapées sont placées dans des conditions très proches de la réalité d’une personne handicapée moteur, vivant en appartement indépendant, confrontée aux obligations quotidiennes.

A l’heure actuelle, la résidence sociale accueille aussi bien des résidents de l’ancien foyer d’hébergement, que de nouvelles personnes expérimentant la vie autonome en logement transitionnel. La résidence sociale a été « rebaptisée » Habitat-Service.

 

Parmi l’éventail des services à domicile, la Garde Itinérante de Nuit mise en place depuis le 1er décembre 2009, est une réponse souple, parfaitement adaptée à la sécurisation des personnes à domicile. Pourtant, cette formule connaît encore un faible développement en France puisque l’on en recense seulement une vingtaine. La Garde Itinérante de Nuit s’inscrit dans la continuité des activités qui font le cœur de métier du SESVAD depuis sa création en 2005, à savoir créer, mettre en place et gérer des services d’accompagnement et de soins à domicile pour des personnes en situation de handicap moteur. Les objectifs de la Garde Itinérante de Nuit, en faveur des personnes en situation de handicap moteur et/ou cérébro lésées vivant à domicile sur Lyon ou Villeurbanne et dépendantes de soins sont de permettre la vie à domicile dans de bonnes conditions, tout en respectant les rythmes de vie des personnes et en apportant une aide à la famille ou l’entourage proche. Elle permet de mutualiser un certain nombre d’actes de la vie quotidienne que les personnes ne peuvent accomplir seules.

 

On peut distinguer deux registres d’intervention de la Garde Itinérante de Nuit de 20H30 à 6H30 :

Les interventions programmées qui peuvent être régulières ou exceptionnelles ;

Les interventions non programmées suite à un événement imprévisible, déclenchées par un appel direct de la personne, de son réseau ou de la téléassistance. Dans les deux types de prestations, le seul fait de savoir qu’en cas de besoin un service peut intervenir apporte à la personne isolée un sentiment de sécurité et peut jouer un rôle déterminant dans la vie à domicile.

Ces interventions sont effectuées par du personnel qualifié, des aides-soignants. Elles doivent être prescrites par le médecin traitant. Ces interventions sont limitées à deux passages par nuit chez chaque personne. La garde de nuit répond d’abord à des besoins d’aide aux actes essentiels de la vie (aide au lever dans le cadre de la continence, au coucher, aide à l’hygiène corporelle, aide à la prise de médicaments, aide à la prise d’une collation, accompagnement aux toilettes, change suite à une crise énurétique, hydratation, besoin de retournements, prévention d’escarres… ) et de sécurisation (vérification du bien-être de la personne, présence rassurante). Elle répond bien évidemment aussi aux besoins d’urgence (intervention suite à une chute, un besoin de change).

La garde pourra être ponctuelle (absence des enfants, besoin de répit de la famille..), temporaire (relais dans le cadre d’un retour à domicile après une hospitalisation) ou régulière (sécuriser, prévenir, réaliser un change, confort de vie..). Dans tous les cas, la formule restera souple et le patient pourra souscrire, en fonction de ses besoins, un abonnement mensuel ou à l’année. Le coût est de 30 euros par mois, les prestations sur prescription médicale sont financées par la DDASS et l’assurance maladie.

 

SESVAD 73 bis & ter rue Francis de Pressensé 69100 Villeurbanne Tél : 04 72 43 04 77 – Fax : 04 72 43 08 36 E-mail : [email protected] Site : http://sesvad.free.fr


En savoir plus

Le SAMSAH : service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés

Le SAMSAH s’adresse à vingt adultes âgés de plus de vingt ans, dont la déficience motrice est prédominante et non liée à l’âge, domiciliés sur Villeurbanne et arrondissements et communes limitrophes. L’orientation sur le SAMSAH se fait par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (dossier à constituer auprès la Maison Départementale des Personnes Handicapées).

Objectif : Permettre aux personnes en situation de handicap moteur et/ou cérébro-lésées et très dépendantes de vivre à domicile en réalisant leurs projets grâce à un accompagnement médico-social personnalisé et contractualisé.

Coût du service : Pris en charge par l’assurance maladie et par le Conseil Général du Rhône, aucune participation financière n’est demandé à l’usager.
L’équipe : un médecin coordinateur, une infirmière coordinatrice, une infirmière, des aides soignants ou AMP, un ergothérapeute, deux assistantes sociales, une psychologue, et des auxiliaires de vie (par convention et financés par l’usager).

Le SAVS : service d’accompagnement à la vie sociale

 

Objectif : Contribuer à l’insertion sociale de personnes en situation de handicap moteur et/ou cérébro-lésées en milieu ordinaire de vie, en favorisant leurs capacités d’autonomie

Coût du service : Pris en charge par le Conseil Général du Rhône

L’équipe : des accompagnants sociaux (de formation éducateur spécialisé, assistant social, Conseillère en Economie Sociale et Familiale), un ergothérapeute, une psychologue.
Logement de « droit commun »

SAMSAH et SAVS offrent la possibilité d’un hébergement dans un logement transitionnel d’apprentissage à la vie autonome. Dans le souci d’apporter une réponse aux difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap moteur recherchant un logement de « droit commun », le SESVAD met en œuvre des partenariats favorisant l’accès au logement et l’apprentissage à la vie autonome, avec différentes associations dont l’association ADOMA, le PACT du Rhône, l’OPAC et l’Association des Paralysés de France. Aussi, ADOMA met à la disposition du SESVAD plusieurs appartements accessibles au sein de ses résidences sociales. Le PACT du Rhône et le SESVAD ont adapté ensemble grâce à des subventions exceptionnelles, deux logements de l’OPAC dont le PACT assure la gestion locative et le SESVAD l’Accompagnement à la Vie Sociale.

 

Le SAVS s’adresse à quarante adultes âgés de plus de vingt ans, dont la déficience motrice est prédominante, et non liée à l’âge, domiciliés sur Villeurbanne et arrondissements et communes limitrophes. L’orientation sur le SAVS se fait par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (dossier à constituer auprès de la MDPH).

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