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RESF demande le retour d'un jeune Kosovar hémiplégique expulsé

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Le réseau éducation sans frontière (RESF) demande le retour d’un jeune Kosovar hémiplégique, expulsé en janvier alors qu’il devait subir une intervention chirurgicale en mars.


Le Réseau éducation sans frontières a demandé, samedi 21 avril, le retour en France d’un jeune Kosovar hémiplégique de 10 ans, expulsé en janvier avec sa famille, afin qu’il bénéficie de soins approprié, a-t-on appris auprès de son porte-parole. « Nous demandons à M. Guéant que la famille soit autorisée à revenir en France afin que l’on des enfants, qui est handicapé, puisse être soigné », a dit Richard Moyon.

Pranvera et Faton Gashi, qui habitaient Chalons-en-Champagne, étaient arrivés en France en avril 2011 avec leurs jumeaux Blendi et Blendon, pour échapper, selon eux, à des menaces d’une mafia locale. La famille avait été expulsée le 19 janvier, après avoir fait l’objet d’une « obligation de quitter le territoire français » (OQTF).

L’un des deux jumeaux, Blendon, est hémiplégique depuis un accident vasculo-cérébral à l’âge de 3 ans. Il boite, « se sert très mal de sa main droite, et a des maux de tête », a précisé M. Moyon, soulignant qu’une intervention chirurgicale était prévue à Reims le 21 mars mais n’a pas pu avoir lieu en raison de l’expulsion.

La famille, qui vit cloîtrée à Pristina depuis son retour, « a formulé une demande de visa auprès du consulat à Pristina, mais sa demande a été rejetée » au prétexte qu’ « il n’y a pas d’assurance que la famille retournera au Kosovo après les soins », a-t-il ajouté.

« Des attestations médicales de médecins kosovars montrent que les soins dont il aurait besoin n’existent pas là-bas », a affirmé M. Moyon, précisant que l’état de l’enfant s’était « dégradé » depuis son retour au Kosovo. « Nous demandons que toute la famille puisse revenir en France, et sinon, a minima, que Blendon et sa mère soient autorisés à rentrer pour qu’il soit soigné ».

Les jumeaux, qui étaient scolarisés à Chalons-en-Champagne, bénéficient également du soutien de toute leur école. Le jour de leur expulsion, les enseignants de l’école avaient organisé une opération « école morte » en signe de protestation.

 

(Avec AFP)

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