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Prévention de l’arrêt cardiaque : Une affiche et des recommandations

Prévention de l'arrêt cardiaque : Une affiche et des recommandations
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Les premières minutes sont déterminantes : Trois gestes importants pour la prévention de l’arrêt cardiaque

Par Clémence Gualy. Atteinte d’une Cardiomyopathie Hypertrophique depuis ma naissance, j’ai aujourd’hui 25 ans, et cette maladie génétique du muscle cardiaque, représente l’une des causes majeures de la mort subite chez les jeunes de moins de quarante ans. Mon cardiologue m’a dit qu’il fallait m’implanter un défibrillateur sous-cutanée pour cause de Tachycardies Ventriculaires Non Soutenues, dans les mémoires de mon Pacemaker et de fibrose myocardique à l’IRM cardiaque. Cette situation m’a donné l’idée de créer cette affiche auprès du grand public, afin d’alerter et de sensibiliser sur la prévention de l’arrêt cardiaque. Il faut savoir que l’arrêt cardiaque, tel une épée de Damoclès, peut arriver à tout le monde et à tout âge.

Reconnaître un arrêt cardiaque

Avant toute chose, il est important de savoir reconnaître un arrêt cardiaque lorsqu’il se produit. Pour cela, la Fédération française de cardiologie donne deux grandes indications :
– La victime perd connaissance, tombe, et ne réagit pas quand on lui parle ou quand on la stimule.
– La victime ne respire pas ou les mouvements respiratoires sont inefficaces, lents et bruyants. On parle de “gasps”. Dans ce cas, agissez immédiatement car il s’agit d’un arrêt cardiaque !

Pour savoir plus en détails comment reconnaître un arrêt cardiaque, rendez-vous ici : https://www.fedecardio.org/Les-gestes-qui-sauvent/Tout-savoir-sur-les-gestes-qui-sauvent/quest-ce-quun-arret-cardiaque

Agir pour prévenir l’arrêt cardiaque et préserver la vie du patient

En cas d’arrêt cardiaque, voici les trois gestes qui comptent :  

1)  Appeler le Samu
Faîtes le 15 sur n’importe quel téléphone, l’appel est gratuit. Répondez aux questions de votre interlocuteur et suivez ses consignes.

2) Masser
La Fédération française de cardiologie conseille d’appliquer au plus vite ces consignes :
“Allongez la victime sur le dos sur une surface dure.
Mettez-vous à genoux contre la victime, sur le côté.
Positionnez les mains l’une sur l’autre, un peu en dessous du milieu du thorax, les bras bien tendus.
Appuyez de tout votre poids, bien au-dessus : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout le corps.
Ce sont des pressions fortes : enfoncez les mains de 5 à 6 cm dans la poitrine et relâchez complètement le thorax entre chaque compression.
Effectuez les pressions sur un rythme régulier de 100 par minute, par séries de 30 compressions consécutives”.
Dans le même temps, il est recommandé d’envoyer une personne chercher un défibrillateur.

3) Défibriller
“Très simple d’utilisation, cet appareil guide vocalement, étape par étape, et garantit une utilisation sans risque, explique la Fédération française de cardiologie.
Les défibrillateurs sont disponibles dans un nombre croissant de lieux publics : centres sportifs, galeries commerciales, mairies, places du marché, pharmacies… mais également dans les entreprises, voir des grands ensembles.
Si vous disposez d’un défibrillateur automatisé externe, utilisez le immédiatement”.

Pour connaître plus en détails ces trois gestes qui sauvent, rendez-vous ici : https://www.fedecardio.org/Les-gestes-qui-sauvent/Tout-savoir-sur-les-gestes-qui-sauvent/appelez-le-15-massez-defibrillez

Intervenir au plus vite pour améliorer les chances de survie

Il est vrai que bon nombre d’arrêts cardiaques proviennent de causes cardio-vasculaires dont l’infarctus du myocarde, déclenché par l’obstruction d’une artère coronaire, du syndrome de Brugada, caractérisé par une repolarisation cardiaque. Mais il peut aussi être causé par la Cardiomyopathie Hypertrophique, pouvant  aboutir à une syncope et entraîner une mort subite, en rapport à des tachycardies ventriculaires. Il existe aussi des causes non cardiaques et qui malheureusement sont nombreuses : intoxication, hypothermie, noyade, électrocution ….

Comme vous l’aurez compris, beaucoup de situations peuvent entraîner un arrêt cardiaque, et tout le monde n’a pas la chance d’avoir un ange gardien au quotidien : « le défibrillateur implantable ». C’est pourquoi, si aucun soin n’est pratiqué dans les minutes qui suivent l’arrêt cardiaque, les chances de survie sont quasi nulles. Fort heureusement, nous avons des mains pour pouvoir agir et faire le bien.

En effet, n’en doutez pas une seule seconde : vos mains ont le pouvoir de sauver des vies ! Vos mains, comme les miennes, peuvent changer le cours des choses. Celle ou celui qui en prend conscience, augmente sa puissance d’agir.

Les mains sont comme les ailes d’un ange. Elles sont protectrices. Alors un seul conseil à vous donner : Utilisez-les !

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