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Paris: Lumières de Noël

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Par notre partenaire Petit Futé

 

Ses longues avenues qui scintillent, ses vitrines pleines de féerie, ses parfums de cannelle, ses restos qui tutoient les étoiles de ses chefs, ses bistrots qui réchauffent les âmes et ses nuits qui se prolongent, Paris l’hiver c’est plus que jamais « la Ville Lumière ».

 

On a les mythes que l’on se crée, néanmoins on appela Paris « la Ville Lumière » pour une raison bien pragmatique : ce fut la première ville qui installa des lampadaires dans ses rues, au XVIIe siècle. Évidemment aujourd’hui, le Paris Lumière évoque davantage la grandeur de ses monuments, le prestige des institutions, son élégance, ses paillettes… Car lorsqu’elle prend le pas sur le jour, durant les mois d’hiver, Paris se fait plus coquette et use de tous les artifices pour réveillonner. Le pouponnage commence dès la mi-novembre dans près de 125 rues et places, soit près de 200 kilomètres à travers la ville. Ce circuit honore les prestigieuses artères comme le boulevard Saint-Germain, la place Vendôme, les Grands Boulevards, le parvis de la Défense, la rue Saint-Honoré, la place de la Concorde, les Halles et la place des Abbesses ou les nouveaux pôles tel le village de Bercy qui fête aussi allègrement Noël. L’Office de Tourisme et des Congrès de Paris, dont le bureau principal (25 rue des Pyramides, 1er arrondissement) est parfaitement apte à vous renseigner. Un présentoir spécialisé et des agents d’accueil, sensibilisés au handicap, seront à votre disposition. Un guide est également disponible.

 

Le point d’orgue de ce jeu de lumière se joue sur la plus belle avenue du monde où une rivière de diamants lumineuse déferle depuis l’arc de Triomphe jusqu’à l’obélisque de la Concorde au fil des 200 arbres qui bordent les Champs-Elysées. Au 68, la table de Guy Martin, parfaitement accessible en fauteuil, promet de prolonger la féérie jusque dans son assiette. Le chef a établit, au sous-sol de la boutique Guerlain, une carte qui revisite les notes sensorielles tirées des parfums de la marque.

Quid de notre Dame de fer ? Elle scintille, pour sûr, au gré d’une scénographie qui révèle chacune de ses courbes avant d’encenser sa silhouette magistrale. Une occasion de plus de la visiter, d’autant qu’un accès prioritaire (et un tarif réduit) est réservé aux personnes handicapées et leurs accompagnateurs. Les deux premiers étages de la Tour Eiffel sont accessibles par ascenseur. Par contre, pour des raisons de sécurité, le 3e ne l’est pas.

 

Et chaque monument révèle à la nuit ce qu’il cache au grand jour. Notre-Dame paraît plus impressionnante quand un subtil jeu lumineux éclaire sa rosace, ses arcs-boutants et les statues des apôtres. Un prétexte tout trouvé pour pousser les portes d’un mythe parisien ou même d’assister à sa messe de Noël. Les deux tiers de l’édifice sont accessibles en fauteuil (nef, bas-côtés et transept). En revanche, les tours sont inaccessibles aux personnes à mobilité réduite et très déconseillées aux personnes aveugles. L’Opéra Garnier resplendit lui par les reflets de ses dorures. À l’extérieur comme à l’intérieur. Il est possible de le visiter grâce à des ascenseurs (loges, orchestres, bibliothèque du musée) et les sanitaires sont adaptés. Par ailleurs, l’Opéra propose des visites groupées pour les personnes souffrant d’un handicap mental. Sur les hauteurs de la capitale, le Sacré-Cœur est accessible par une rampe d’accès et un ascenseur situés au 35, rue du Chevalier de la Barre. Enfin, il faudra aller profiter de l’ambiance brumeuse et mystérieuse qui se diffuse autour de la pyramide du Louvre. Le musée, gratuit pour les personnes handicapées, propose des prêts de fauteuils et des visites adaptées pour les personnes souffrant d’un handicap visuel, auditif ou mental… Et, à quelques mètres, quel tableau féerique quand les lumières de Noël plongent d’émoi dans le miroir de la Seine. Trente-trois des ponts, qui d’un pas enjambent le fleuve, sont mis en lumière pour souligner leur courtoisie tandis que, de chaque côté, les façades des bâtisses et édifices se mirent dans l’eau…

 

Cannelle, marrons grillés et carillons

Un parfum de cannelle et de marrons grillés, des clochettes qui carillonnent depuis les chalets, ici des santons, là de l’artisanat, de toute part des spécialités du terroir : les marchés de Noël illuminent Paris par leur chaleur et leur bonne humeur. Impossible de manquer celui qui trône sur les Champs-Elysées avec ses 160 chalets en bois, ses manèges et l’envol quotidien du père Noël ; celui du Trocadéro rivalise d’animations avec le parvis de la Défense qui propose, entre autres, des concerts, un chapiteau rempli de jouets et des dégustations en tous genres. En tout, on dénombre plus d’une dizaine de marchés à travers la ville. A noter, l’existence de deux marchés solidaires (place Saint-Sulpice dans le VIe arrondissement et gare de Lyon, XIIe). Produits du terroir, objets décoratifs ou carte de vœux, entre autres, sont confectionnés et mis en vente par des personnes souffrant d’un handicap mental. Une belle initiative qui permet de montrer concrètement les capacités de travail et de création des Centres d’Aide par le Travail (CAT).

 

Enfin, l’une des grandes attractions de la fin d’année reste les vitrines des Galeries Lafayette et du Printemps, sur le boulevard Haussmann. Chacune d’elle donne lieu à de petites saynètes jouées par des peluches, poupées et marionnettes. Et beaucoup cultivent à merveille la nostalgie des vitrines d’antan. Les façades, elles, se transforment en rideaux brodés de mosaïques lumineuses et coiffés d’une couronne somptueuse. Et sous la coupole néo-byzantine du grand magasin clignote un sapin géant de près de 20 mètres de hauteur. Si le vôtre sera certainement plus petit, c’est là l’occasion de faire ses emplettes à l’approche des fêtes. Les Galeries Lafayette et ses 10 000 m2 d’idées cadeaux sont parfaitement accessibles en fauteuil, tout comme le Printemps Haussmann. Il ne faudra également pas oublier d’aller faire un tour au Bon Marché dans le VIIe arrondissement. Le premier grand magasin parisien, référence absolue du raffinement à la française et garant de l’esprit « rive gauche », est parfaitement adapté aux fauteuils roulants avec ascenseur et rampes d’accès qui permettent d’accéder aux rayons ou aux différents restaurants qui ont élu domicile dans ce temple de la mode.

 

 

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www.voyages-sncf.com

 

 

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Bureau des Pyramides (bureau principal)

25, rue des Pyramides

75001 Paris

Tel : 01 49 52 42 63

http://presse.parisinfo.com

Ouvert tous les jours de 10 h à 19h du 1er novembre au 30 avril et tous les jours de 9 h à 19 h du 2 mai au 31 octobre.

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