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Martine Aubry veut donner à chaque élève "les moyens d'être bien accompagné"

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LILLE, (AFP) –  Lors d’une visite dans une école primaire de sa ville de Lille pour la rentrée, où elle a évoqué la scolarisation des enfants handicapés, Martine Aubry, candidate à la primaire PS, a déclaré lundi qu’elle voulait donner à chaque élève “les moyens d’être bien accompagné”.

 

“Chacun sait que les faire rentrer en milieu ordinaire le plus tôt possible est un moyen pour eux de réussir leur scolarité et de réussir demain leur vie”, a déclaré la maire de Lille à l’école primaire Moulin-Pergaud, qui accueille 21 enfants handicapés pour un effectif total de 200 élèves.

Il faudra “donner à chacun les moyens d’être bien accompagné”, “mettre sans doute plus d’enseignants là où l’on en a le plus besoin”, a-t-elle insisté.

“La situation est partout pareille”, a poursuivi Mme Aubry, énumérant “des classes surchargées, dans certains cas des classes sans enseignant, des parents avec enfants de deux ans qui n’ont pas pu les scolariser”, et vont “vers des écoles privées en payant 70 euros par mois”.

“Nous travaillons avec les cinq grandes organisations syndicales, avec les parents d’élèves, pour que, dès la rentrée prochaine, si nous avons gagné les élections, cette rentrée se passe différemment”, a-t-elle ajouté.

Elle a établi des priorités : “reformer, former les enseignants”, jugeant “inacceptable qu’on envoie devant des classes des enseignants qui n’ont pas reçu de formation à la pédagogie”.

Il faudra aussi “mettre plus d’enseignants là où les besoins sont importants, enfants en difficulté, enfants handicapés en milieu ordinaire, où on a besoin d’un personnel spécialisé largement insuffisant aujourd’hui”.

“Dès la rentrée prochaine, nous expérimenterons de nouveaux rythmes scolaires, de nouvelles pédagogies pour accompagner chaque enfant”, a-t-elle ajouté.

“Il faut refonder l’école”, a ajouté la maire de Lille, “libérer les enseignants des tâches d’accompagnement médical ou social. Il doit y avoir des assistantes sociales, des médecins pour qu’ils se consacrent réellement à leur métier, en pouvant personnaliser mieux l’attention à chaque enfant, qu’ils soient handicapés ou qu’ils soient en situation de difficulté”.

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