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Lutte contre les violences : Des preuves sauvegardées sur une application

Lutte contre les violences : Des preuves contenues dans une application
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En utilisant l’application HeHop, la lutte contre les violences devient plus facile. Lancé en 2020 par l’association Help for Hope, ce concept gratuit permet aux victimes de violences de porter plainte en fournissant des preuves vidéos, photos ou audios aux autorités. 

Les personnes en situation de handicap davantage touchées par les violences

Selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, les personnes en situation de handicap seraient deux fois plus agressées que les autres. De plus, elles connaitraient plus souvent le responsable des violences. Toutefois, que ces agressions soient morales ou physiques, elles demeurent très rarement sanctionnées par la justice en raison d’un défaut de preuves récurrent. Par conséquent, le renforcement de la lutte contre les violences s’impose.

C’est la vocation de l’application HeHop. Celle-ci permet aux victimes d’apporter des preuves irréfutables jusqu’aux yeux d’un juge. Il s’agit, en effet, de la première application de lutte contre les violences qui enregistre et sécurise automatiquement des médias sur la Blockchain, base de données numérique, et sur un serveur crypté.

Concrètement, les victimes peuvent ainsi capturer facilement des preuves de violence, sous forme de photos, sons et vidéos. Elles peuvent alors les stocker dans un environnement sécurisé et accessible quand elles le souhaitent. Par la suite, elles seront en mesure de « fournir des éléments tangibles et de donner à la justice des preuves non réfutables », comme le soulignent les créateurs de l’application.

À noter que l’application prévient et protège ses utilisateurs en leur permettant également de se connecter depuis un autre smartphone. Cela peut notamment leur servir à récupérer des données en cas de vol, de piratage ou de destruction de leur appareil.

Fruit de la collaboration entre la fondatrice Sandy Beky et un expert du cryptage de données, les victimes peuvent donc désormais « crédibiliser leur parole et bénéficier d’un procès équitable ».  Parfois en état de sidération au moment des faits, les victimes peuvent authentifier les violences au moyen de leur smartphones.

Diminuer la violence en facilitant la libération de la parole

Après les hashtags #MeToo et #Balancetonporc, apparus en 2017 sur Twitter pour dénoncer des faits présumés d’agressions sexuelles ou de harcèlement, la libération de la parole se poursuit grâce à HeHop. L’application de lutte contre les violences fête d’ailleurs ses deux ans en ce mois de juin 2022.

Au total, 1,2 millions de personnes âgées de 18 à 75 ans subissent des violences chaque année, parfois au sein-même de leur domicile. Bien que ces chiffres suscitent l’effroi, cette application ne doit pas non plus compromettre la présomption d’innocence. Défini par l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, ce principe juridique reste inscrit dans la loi française.

Pour en savoir plus sur l’application HeHop, une solution facile de lutte contre les violences : https://hehop.org/

Alex Renaud-Bourbon

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