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Les rues du Puy ont passé leur test d'accessibilité

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Lundi dernier, le groupe de travail sur l’accessibilité de la ville du Puy s’est réuni pour faire un tour de ville. Objectif : relever les « points noirs » sur la voirie, les trottoirs et les espaces publics qui rendent la vie plus difficile aux personnes handicapées. Il n’y a pas besoin de regarder bien loin dans les rues du Puy pour détecter les multiples obstacles et embûches semés sur le chemin des personnes à mobilité réduite. Pourtant, une personne valide ne les remarquera pas automatiquement, c’est le moins que l’on puisse dire. Alors pour évaluer l’ampleur du travail à réaliser, un groupe de travail sur l’accessibilité de la ville composé d’élus municipaux et d’une quinzaine d’associations a sillonné le centre-ville pour repérer les « points noirs », comme les passages piéton non abaissés ou les terrasses de café sans rampe d’accès.

 

Aucun chantier sur la voie publique n’a donc été décidé. « Pour l’instant nous sommes dans la phase de diagnostique, explique sur le site “Zoom 43”, Yves Devèze, l’élu municipal en charge de la commission accessibilité, nous ferons par la suite un inventaire, puis une hiérarchie des besoins. L’objectif est de faire appliquer la législation existante en ce qui concerne l’occupation du domaine public ». Le Puy ne va donc pas devenir le paradis du fauteuil roulant du jour au lendemain. La loi n’impose d’obligations que à l’horizon fin 2015.

En revanche, le bâtiment de la mairie va, lui, subir quelques modifications substantielles. Une rampe va être installée sur l’entrée principale, place du Martouret. Tout un symbole pour les personnes handicapées, obligées jusqu’ici d’accéder à l’hôtel de Ville par la cour arrière, un traitement séparé qui peut être ressenti comme une discrimination. Outre l’entrée de la mairie, le service de l’état civil va, lui-aussi, être remodelé. A partir du deuxième semestre 2010, il ne sera plus nécessaire de descendre des marches, traverser une cour intérieure et plusieurs couloirs pour déclarer une naissance ou s’inscrire sur les listes électorales. Ces deux opérations vont coûter respectivement 42 000 euros pour le perron et 30 000 euros pour l’état civil, payés en grande partie par la municipalité, mais aussi par une dotation de l’État et par le Conseil général.

Tout citoyen est invité à proposer des améliorations en écrivant par e-mail au groupe de travail à l’adresse [email protected] ou en se rendant aux permanences d’Yves Devèze tous les premiers samedis du mois de 11h à 12h à la salle Jeanne d’Arc.

 

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