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Hormones de croissance : le procès en appel a débuté hier

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L’affaire des hormones de croissance était rejugée par la cour d’appel de Paris à partir d’hier, lindi. Ce dossier s’était soldé, en première instance, par la relaxe de l’ensemble des médecins et infirmiers prévenus, au désespoir des familles de dizaines de jeunes décédés de la maladie de Creutzfeldt-Jacob (MCJ) dans les années 80. « Le 14 janvier 2008, la colère et la douleur se sont mêlées pour exprimer notre ressenti au rendu du Jugement de première instance tant critiquable sur la forme que sur le fond, explique Jeanne GOERRIAN Présidente de l’association des victimes de l’hormone de croissance (AVHC). Sur la forme : un jugement rendu en 3 minutes 50 avec le sentiment très fort que les juges voulaient fuir leur décision, ils ont disparu très vite de la salle d’audience pour éviter nos regards et nos cris. » expliquent des membres de l’association des victimes de l’hormone.

 

Sur le fond : comment accepter ce jugement aussi mal motivé, après quatre mois d’audience, sept mois d’attente pour délibérer, et un jugement aussi partial.

Seule la confraternité des mandarins a été entendue, on a écarté tous les témoignages des scientifiques qui soutenaient notre cause. »

20 ans après les faits, les familles seront nombreuses jusqu’au 24 novembre sur les bancs des parties civiles de la cour pour défendre la mémoire des victimes : 120 jeunes, traités en raison de leur petite taille, sont décédés aujourd’hui, selon l’AVHC. Ils étaient 115 en première instance.

Sur le site du journal Le Parisien de ce jour, on peut lire que « Deux médecins seront sur la sellette lors de cette audience : Fernand Dray, 88 ans, ancien responsable d’un laboratoire de l’Institut Pasteur, et Elisabeth Mugnier, 61 ans, pédiatre à la retraite. Ils répondront, entre autres, d’homicide involontaire en raison de graves négligences présumées dans les opérations d’élaboration de l’hormone qu’ils supervisaient. »

En première instance, la justice, avait relaxé l’ensemble des prévenus. « Le tribunal avait notamment estimé que rien ne permettait d’affirmer que les médecins avaient conscience d’exposer les malades traités par ce médicament au risque de contamination par la MCJ. Le parquet avait fait appel de trois des relaxes. » précise Le Parisien.

En décembre 2009, le jeune Fabien est décédé de cette maladie.

L’association espère que « la longue liste des victimes s’arrêtera là ».

Le site de l’association des victimes de l’hormone de croissance www.association-avhc.org

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