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Handicap: les rapports sexuels rémunérés, c'est de la "prostitution"

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PARIS, (AFP) – La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot a réaffirmé vendredi son opposition aux assistants sexuels pour personnes handicapées, en soulignant que des rapports sexuels rémunérés, « cela s’appelle de la prostitution ». Mme Bachelot a expliqué sur Europe 1 que si « les personnes handicapées vivent dans la misère affective et sexuelle », c’est parfois aussi le cas de personnes non handicapées.

 

Elle a récusé toute idée de statut qui encadrerait les relations sexuelles pour les personnes handicapées. « Soit cela relève du bénévolat et de relations interpersonnelles et on n’a pas à intervenir, soit ce sont des relations rémunérées en échange d’un service sexuel, cela porte un nom, cela s’appelle de la prostitution », a-t-elle fait valoir. « Est-ce rémunéré par la personne ou par l’Etat? Je ne pense pas que cela soit possible ».

Roselyne Bachelot a assuré entendre « la misère de certaines personnes » et reconnu qu’il fallait aborder le sujet avec « beaucoup de pudeur ».

Un député UMP, Jean-François Chossy, chargé d’une mission sur « l’évolution des mentalités et le changement du regard de la société sur les personnes handicapées », prépare une proposition de loi visant à créer un statut d’aidant sexuel.

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