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Gradisca et Alinéa, culture et emploi pour la SEEPH

Quatuor Soli d'Art de GRADISCA
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 Un programme culture et emploi pour sensibiliser les entreprises

Culture et emploi c’est le pari que l’association Gradisca et la société Alinéa prenne pour sensibiliser encore mieux les entreprises.
Créé en 2002 par Georges et Loukia Nikolaïdis, GRADISCA est un collectif pluridisciplinaire d’artistes liés par un engagement artistique et solidaire. GRADISCA conçoit la culture comme le meilleur moyen d’éducation, de solidarité et d’humanisme. Il défend une déontologie professionnelle pour la non-discrimination, la « culture pour tous » et la « culture accessible par tous » en faisant jouer ensemble des professionnels et amateurs, « valides » et « différemment valides ». Un tiers de ses actions est dédié aux enfants malades, personnes âgées, handicapées et patients en psychiatrie. GRADISCA entend intervenir auprès de tous les publics (milieu scolaire, hospitalier, institutions d’accueil de personnes handicapées et âgées, comités d’entreprises, universités, etc.). À l’occasion de la SEEPH, le collectif s’est associé au cabinet Alinéa Conseil pour sensibiliser des entreprises à l’emploi des personnes handicapées par la culture. Notre rencontre avec son fondateur George Nikolaïdis, fût un grand moment d’humanité et de partage.

 Georges Nikolaïdis, de quand date votre engagement associatif ?
En 1987… dès l’âge de 17 ans ; à chaque fois que j’avais un concert en soirée et en salle de spectacle, j’ai pris l’habitude d’aller jouer le matin où l’après-midi même au sein d’une institution, hôpital, usine, etc. Puis, j’ai participé à certains programmes sociaux (scolarisation des enfants des gens du voyage ou comme on les appelait en Grèce « les enfants des feux rouges » car ils vendaient des mouchoirs ou autres gadgets dans les rues). J’ai fait ce choix uniquement par conviction, pour une société juste où l’égalité des chances est réelle, concrète et n’en reste pas qu’à des effets d’annonces « politiques ».

Comment est né GRADISCA ?
Le collectif est né en 2002 sous forme d’association loi 1901. J’ai fait à cette époque le constat que notre société se délitait et j’ai voulu réagir à ma manière pour lutter contre cela et d’une manière collective. L’objectif était de créer un élan et un dynamisme collectif. Il a fallu se battre pour faire comprendre aux gens que nous n’étions pas une compagnie, ni une association pour défendre la flûte étant flûtiste moi-même ou la musique… mais un collectif pluridisciplinaire, d’artistes qui allaient militer pour des causes nobles (humaines, sociales, pour l’engagement solidaire). Notre slogan serait que la culture est le meilleur moyen d’éducation, d’humanisme et de solidarité. Nous voulions en même temps porter la culture comme cellule créatrice et indispensable de la société, mettre en lumière les artistes et la création, et favoriser l’accès à la culture pour tous et par tous.

Comment et pourquoi des artistes adhèrent-ils à ce collectif ?
Pour plusieurs raisons : ils adhèrent aux valeurs et au bien fondé de nos actions et de notre engagement. De notre côté, nous les employons sur une base de travail « contractuel et engagé » et pas du tout comme bénévoles. De fils en aiguilles, des amitiés se sont créées…

Avez-vous des exemples d’actions à nous présenter ?
Il y a l’histoire incroyable de ce pianiste autiste (Jean-Pierre Dussert) qui est resté 26 ans en institution et qui avec notre accompagnant, a quitté l’internat, s’est réinséré socialement et bientôt professionnellement. Il y a les 4 pianos que nous avons offerts à des institutions en 2016, deux chorales que nous avons mises sur pied, depuis 4 ans, avec des institutions d’accueil sur le handicap mental et/ou psychique, et plusieurs concerts « engagés ».
Nous avons basé une partie de notre développement sous forme triangulaire entre les institutions médicosociales, les entreprises et GRADISCA. Nous avons mené des actions de sensibilisations au handicap dans les écoles, les universités et les entreprises. Autant de concerts dans les centrales nucléaires. Différentes prestations qui vont du « projet Airbus » au Musée de Sciences de Londres en 2014 avec Fanny Bourgeois, peintre de la bouche, l’Ensemble Les Soli d’Air, deux expositions, un film, plusieurs interventions musicales durant la cérémonie « Hall of Fame ».

Pourquoi un partenariat avec Alinéa Conseil ?
Parce qu’avec cette conjoncture actuelle morose (éloignement de la Pensée et de vraies valeurs humaines, y compris dans le monde des entreprises), nous avons voulu mettre en phase et dans une dynamique commune nos savoir-faire et nos savoirs-être. Nous voulons booster dans le bon sens le monde des entreprises.

Quels types d’actions allez-vous mener avec Alinéa Conseil ?
Il y aura deux ensembles musicaux : Les Soli d’Air et un récital flûte et piano avec Jean-Pierre Dussert et moi-même. Une exposition et une démonstration de peinture de  Fanny Bourgeois, artiste peintre de la bouche, femme engagée professionnellement et socialement. Des contes bilingues en LSF-français avec Estelle Aubriot, un spectacle « handidanse » avec Isabelle Brunaud et sa troupe « Danse avec les roues », une exposition photos sur le « HANDICAP » et beaucoup d’autres choses.

Dans quel objectif ?
Sensibiliser, faire prendre conscience de la réalité du handicap, de la richesse et de la complémentarité qui peut offrir la mixité. Grâce à nos différences réunies dans une collaboration entre des personnes valides et différemment valides, nous souhaitons changer le regard et faire bouger les barrières. Par cela, nous voulons accompagner les entreprises dans les démarches d’insertion professionnelle des personnes handicapées.

Pour en savoir plus :

Alinéa Conseil
Chantal GERARD
2 rue de Goins – 77750 St Cyr sur Morin
Tél. 01 64 17 06 42 – [email protected]

GRADISCA
Georges Nikolaïdis
7 rue Labourbe – 91600 Savigny sur Orge
Email: [email protected]    Tèl. 06 88 89 92 99

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