Écouter cet articleL’acte sexuel compte énormément pour le bien-être d’un couple, mais une éjaculation précoce peut très vite gâcher la vie amoureuse. Des antidépresseurs sont de plus en plus prescrits afin de combattre les problèmes éjaculatoires. Remède miracle ?
Inutile de préciser l’importance de l’acte sexuel pour un couple, et, de manière générale, la nécessité pour l’homme de faire plaisir à sa partenaire afin d’éviter adultère ou rupture.
Pour un éjaculateur précoce (qui éjacule généralement avant pénétration ou entre une et cinq minutes après pénétration), le dilemme du plaisir devient alors crucial et peux entrainer l’anxiété, la nervosité ou la peur à l’approche de l’acte sexuel. De ce fait de nombreux médecins prescrivent des antidépresseurs.
Un problème psychologique
La sérotinine est un neurotransmetteur dans le système nerveux et c’est celui-ci qui engendre l’information, qui par la suite permettra l’éjaculation. Un problème à ce niveau peut donc entrainer l’éjaculation prématurée. Les antidépresseurs peuvent donc servir à la « recapture de la sérotinine ». Ce qu’il faut cependant garder à l’esprit c’est que dans le contrôle de l’éjaculation par antidépresseurs, ceux-ci ne fonctionnent que par leurs effets secondaires. Ainsi Prozac, Floxyfral ou encore Deroxat n’ont pas vocations premières à soigner les troubles éjaculatoires. L’un des moyens des plus efficaces face à ce problème reste la thérapie par plante naturelle. Le sujet reste donc sans remède miracle, hormis le travail sur soi pour contrôler, avec du temps, ses éjaculations précoces.
David Guillemaud
