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Bien-être: Être en accord avec soi-même

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Par Signes et sens. Oser être soi-même revient à prendre le risque d’être parfois en désaccord avec son entourage. Dans son ouvrage « Cessez d’être gentil, soyez vrai », Thomas d’Ansembourg évoque l’importance d’être authentique pour ne pas systématiquement adhérer aux désidératas d’autrui…

Se faire confiance constitue le premier pas sur le chemin de l’harmonie. Mais encore faut-il accepter de revisiter ses non-dits, ainsi que ses comportements séducteurs. À noter qu’il n’y a pas d’âge pour enfin exister et être heureux. Le philosophe Albert Camus ne disait-il pas : Qu’est-ce que le bonheur, sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ?

L’estime de soi


Étape incontournable, l’estime de soi s’impose comme un pré-requis pour apprendre à se connaître sans se juger. Pour y parvenir, il convient d’abandonner un fantasme de perfection et de s’accepter avec ses qualités et ses défauts, sachant que tout être humain est constitué de la sorte. Nul besoin, de fait, de vouloir à tout prix ressembler à quelqu’un d’autre. Les hommes sont égaux mais non identiques, affirme le Sage indien Swami Prajnanpad. Chacun est unique. Et le travail sur soi consiste à aimer le fait que nous soyons irrémédiablement sans clone. Personne ne pourra mieux nous comprendre que nous-même. C’est ce que la psychologie nomme un bon narcissisme. Ce thème est développé dans l’ouvrage de la psychanalyste et didacticienne Chantal Calatayud : « S’aimer tel que l’on est ». « Moi-je », c’est pour toujours, écrit-elle.S’aimer tel que l’on est représente un projet non seulement légitime mais, surtout, le lien unique salvateur et libérateur entre soi et soi. Ce constat intime, lorsqu’il fait écho au quotidien, se veut le témoin de la seule évidence raisonnable : à ne pas s’accepter, la vie devient un combat épuisant qui, de par le masque et l’armure qu’il oblige à revêtir, transforme l’individu en un pitoyable guerrier ; affublé de la sorte, l’ennemi semble rôder partout !

 

Une adéquation entre penser, dire et faire

À la source des situations de mal-être se cache souvent une distorsion entre ce qui est pensé, ce qui est dit et ce qui est mis en acte. Hugo Natoli, psychanalyste, donne à juste titre l’équation suivante dans un forum où était traitée la différence entre séduction et gentillesse : Dire + faire = être, écrit-il. En effet, il arrive parfois que pour éviter un conflit nous « ravalions » ce que nous voudrions exprimer, créant en nous, par voie de conséquence, un conflit intérieur beaucoup plus préjudiciable puisque consommant en sourdine une grosse quantité d’énergie psychique.

 

Un outil : la méditation

Une excellente manière de se recentrer revient à s’accorder des temps de méditation. Il s’agit de s’exercer à une véritable rencontre avec soi. Nul besoin de faire une retraite ni d’adhérer à une quelconque philosophie. Le principe demande à pratiquer régulièrement la méthode dite de « la pleine conscience » : asseyez-vous simplement sur une chaise, le dos droit sans tension et sentez tranquillement le va-et-vient du souffle dans vos poumons. Des pensées ne manqueront pas de vous distraire. Ne luttez pas, observez-les tout en revenant inlassablement sur votre attention à la respiration. Considérez les idées qui vous arrivent tels des nuages sans véritable consistance. Cet exercice est à renouveler chaque fois que vous vous sentirez divisé d’avec vous-même, c’est-à-dire stressé au-delà du supportable par un évènement, un supérieur hiérarchique, un conjoint, vos enfants… L’idéal ? Commencez votre journée par ce type de méditation en vous levant un peu plus tôt que d’habitude. Le corps et l’esprit ainsi accordés, vos comportements se feront harmonieux…

 

Nadine Vernet

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