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Aveugle, Didier court comme les autres !

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Du 2 au 12 avril, le Marathon des Sables, a emmé les coureurs direction Ouarzazate… Les participants de cette 25e édition ont tous affûté leur préparation pour affronter les 250 km qui se dérouleront en six étapes dans le Sahara du sud marocain. Parmi eux, il est un sourire qui ne passe pas inaperçu : celui de Didier Benguigui…

Ce sportif malvoyant de cinquante-neuf ans qui courrait cette année le Marathon des Sables pour la septième fois en neuf ans. « C’est en me lançant ce genre de défi que je peux dire aujourd’hui que je suis un invalide heureux ! » expliquait-il avant le départ. Président de l’association « Mieux voir la vie, cela fait quinze ans que Didier pratique la course à pied. À son actif, il ne compte pas moins de quatre-vingt sept marathons, auxquels s’ajoutent bien entendu les nombreux kilomètres qu’il parcourt chaque semaine.
Tous égaux devant la souffrance
Le Marathon des Sables est pour lui un challenge qui relève de l’extrême : 9 litres d’eau consommés par jour, 11 kg de matériel à porter sur le dos, 6 étapes dont une de 80 à 90 km et au final, 250 km en autosuffisance. Pour l’aider, l’athlète sera accompagné d’un guide auquel il sera relié et qui lui permettra d’appréhender « les dunes, mais surtout les plateaux caillouteux, les oueds asséchés et les petites montagnes ». Face à ce genre de défi, la motivation de l’athlète demeure sans failles : « Devant la souffrance, nous sommes tous égaux. En cela, le sport fonctionne comme un véritable exutoire pour les invalides, puisqu’il annihile toutes formes de discrimination ».

Didier Benguigui représentera également l’association Retina France, qui lutte contre les maladies de la vue, et l’association Meuphine, qui aide à l’intégration des enfants handicapés.

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