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Autisme, les bonnes pratiques professionnelles en question

Sophie Cluzel autisme et bonnes pratiques professionnelles
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Sophie Cluzel secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes Handicapées salue la publication de deux nouvelles recommandations de la HAS et l’ANESM sur les bonnes pratiques professionnelles à développer dans les domaines de l’autisme de l’adulte et de l’enfant

la Haute Autorité de Santé (HAS) et Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) rendent publiques deux nouvelles recommandations de bonnes pratiques professionnelles  pour renforcer le repérage et les interventions en matière d’autisme, tant s’agissant des enfants que des adultes. Il s’agit d’une actualisation d’une recommandation de 2012, pour les enfants, et d’une première, pour les adultes.

Élaborées avec les personnes autistes, leur famille et l’ensemble des professionnels concernés au sein de l’univers sanitaire et médico-social ces recommandations de bonnes pratiques professionnelles visent à  faciliter le parcours des enfants et des familles, encore trop souvent chaotique, ainsi qu’à favoriser l’inclusion des adultes avec autisme.

L’actualisation de la recommandation sur l’autisme de l’enfant rappelle la complexité des diagnostics ; elle fournit des pistes pour une intervention plus rapide, en ne minimisant pas l’inquiétude des parents, en s’appuyant sur la crèche et l’école pour repérer les signaux d’alerte et en capitalisant sur le suivi médical régulier de l’enfant de 0 à 6 ans. À ce jour, les enfants autistes sont diagnostiqués trop tardivement, en moyenne entre 3 et 5 ans. Des interventions précoces doivent permettre d’engager des interventions pluridisciplinaires plus rapidement, à un moment clé pour le développement de l’enfant.

La publication de la recommandation sur de bonnes pratiques professionnelles quand à l’autisme de l’adulte invite à tout mettre en œuvre pour favoriser l’autonomie, l’inclusion sociale et la qualité de vie des personnes avec autisme, dans un cadre requérant une bonne coordination de différents types de professionnels.

Elle rappelle qu’une amélioration effective de la qualité de vie des personnes est possible à la condition de changer de paradigme : ne plus s’arrêter aux déficits et difficultés des personnes avec autisme mais miser sur leurs capacités et leurs compétences.

La publication de ces deux recommandations sur les bonnes pratiques professionnelles doit permettre à l’ensemble des nombreux professionnels, sanitaires, médico-sociaux, sociaux… mobilisés par l’accompagnement des personnes de disposer de repères clairs, conformes aux données actuelles de la science, pour favoriser la pertinence de leurs interventions.

Leur diffusion avec l’appui de la HAS doit constituer un axe fort du 4e plan autisme voulu par le Président de la République. Ce plan doit favoriser à la fois une transformation des pratiques d’intervention et d’accompagnement permettant à la France de rejoindre les meilleurs standards internationaux et construire une société plus inclusive avec l’ensemble des personnes avec autisme et leurs familles. Il doit être rendu public à la mi-mars.

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