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Antoine Mourret : Édito spécial présidentielles 2017

Antoine Mourret édito spécial présidentielles 2017
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La date du premier tour des élections présidentielles – 23 avril 2017 – approche à grands pas et notre chroniqueur Antoine Mourret a souhaité réagir à cet événement.

Par Antoine Mourret. En essayant d’être un bon citoyen français et électeur aux prochaines présidentielles, je me suis forcé à parcourir les sites des différents partis politiques majeurs en France (Parti socialiste, Les Républicains, Front national) afin de comprendre leur programme sur le handicap. Au premier regard, aucun de ces partis ne propose une politique concrète sur le handicap, mis à part le Front National, qui dénonce une stigmatisation des personnes handicapées.

Une énigme pour ce parti qui a pour vocation la stigmatisation de certaines personnes ! Le PS, quant à lui, dénonce les échecs du quinquennat de Nicolas Sarkozy et vice-versa pour les Républicains. Dans une première analyse, nous devrions, nous, les personnes handicapées, voter pour l’extrême droite dans l’espoir que Madame Le Pen tienne parole sur la revalorisation de l’AAH et autres soutiens sociaux. Mais non ! Voter pour elle serait la porte ouverte à l’anarchie de notre pays en termes économiques et identitaires. Il ne faut pas oublier l’Histoire de France !

« Nous ne sommes pas fainéants, nous voulons travailler et c’est sur ce point que nos politiciens doivent à leur tour travailler ».

Aujourd’hui, l’UMPS doit revenir en force pour faire barrage au parti radical de droite (sans parler de Jean-Luc Mélenchon). Il nous faut un parti qui défende les valeurs sociales de ce pays européen ! Aucun de ces partis n’a de réelles ambitions sur la politique handicap, mais si nous voulons vivre décemment, nous devons nous résoudre à voter pour un parti décent et non pour une politique d’extrême droite qui plongerait le pays dans une anarchie sociale.

Nous avons le droit de travailler, et non d’être inexistant dans la vie économique en percevant des droits afin de rester toute la journée devant notre télévision. Nous ne sommes pas fainéants, nous voulons travailler et c’est sur ce point que nos politiciens doivent à leur tour travailler.

Antoine Mourret

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