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Amour et handicap: La chronique d’Antoine M.

Amour à mort chronique d'Antoine M
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Amour à mort

Par Antoine M. Je pense autour de moi et j’analyse un monde qui va mal. Des hommes et des femmes qui prêchent le pouvoir en niant l’Histoire. Tandis que d’autres se contentent de rechercher un bonheur qui n’existe peut-être pas. Le bonheur est une invention de l’homme idéal, un homme aux pectoraux sur développés et qui peut courir le deux cent mètres en dix secondes, mais qui à la différence de l’homme normal n’assimile pas la vérité sur la société : des malheurs, des différences, des failles de l’être humain. Je vis depuis que j’ai vu la lumière du jour, un néon blanchâtre presque aveuglant, avec un handicap que je n’ai pas choisi. Je crois en Dieu pour me donner une raison à ce fardeau. Ce handicap ne m’a pas empêché de vivre et non plus de commettre plusieurs grosses erreurs et la pire d’entre elles : tomber amoureux. Au début c’était magnifique et puis elle m’a trahi, ou plutôt, elle a trahi son amour pour moi, ce qui m’a poussé à me noyer dans un océan de chattes mouillées. L’amour n’existe pas, c’est un produit marketing pour faire croire à une vie meilleure. L’amour séduit l’esprit pour ensuite faire croire à un idéal vital. Je n’y crois pas. Je suis peut-être cynique mais je reste réaliste. Je n’empêche pas les autres de trouver l’amour, alors que ma prétention devenue légendaire me pousse à poursuivre une idée plus excitante que l’amour : l’âme-sœur. Un idéal à la hauteur de mon ambition sentimentale. Tandis que les filles de joies font jouir les hommes, d’autres les font souffrir spirituellement. Les politiciens devraient revoir leur loi sur la contravention qui vise à punir le plaisir charnel. Une rupture amoureuse fait (peut-être) plus souffrir qu’une pénétration et une éjaculation buccale, vaginale ou annale. À chacun ses préférences de jouissance. L’amour devrait être puni par la loi pour éviter des suicides de masses. Mais quand l’âme-sœur est trouvée, le bonheur à deux atteint la perfection. Je ne suis pas parfait, celle que je crois être mon âme-sœur non plus. La perfection est ennuyeuse donc je peux continuer à imaginer des vagins ambulants dans un défilé de mode existentiel. Il ne faut pas te venger sur l’homme qui te fait mal mais abattre le sentiment qui t’as fait souffrir. Maris et amants, gardez vos jouets charnels, la morale revient en sagesse !

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