La Conférence des gestionnaires pointe les insuffisances des politiques publiques ;
Elle attend des engagements et des actes concrets
Trois ans après la première Conférence nationale du handicap, l’heure est au bilan de la
politique menée par le Gouvernement. Pour les acteurs du champ du handicap en général – et
les gestionnaires d’établissements et de services pour personnes en situation de handicap ne
font pas exception -, le bilan est jugé insuffisant.
Restrictions financières sous couvert de crise budgétaire, solutions partielles ou inadaptées pour
les personnes handicapées…, le décalage entre les promesses de 2008 et l’état des lieux dressé
par les gestionnaires est sans appel.
Depuis plusieurs semaines, en préparation de la Conférence nationale du handicap, Roselyne
Bachelot multiplie les annonces et les réassurances, sans convaincre. A cette occasion, la
Conférence des gestionnaires attend du chef de l’Etat des engagements forts, concrets et
précis, pour tenir ses ambitions initiales et donner toute la place qui revient de plein droit aux
personnes en situation de handicap dans notre société.
La Conférence des gestionnaires attend une conférence nationale du handicap ambitieuse, à la
hauteur des enjeux actuels. Elle s’attachera à faire valoir ses positions lors de cette conférence
ainsi que lors de la future campagne présidentielle. Ce ne sont plus des paroles et des discours
que les gestionnaires veulent entendre, mais bien des engagements fermes, des actes concrets
et la promesse d’un développement durable dans la politique du handicap.
Afin d’adresser aux établissements et services un signal positif, la Conférence des gestionnaires
demande d’ores et déjà aux pouvoirs publics de prendre des décisions concrètes.