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Le handicap stimule le délire littéraire : Chronique d’Antoine M : Lettre échouée

Bouteille à la mer
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Antoine M. est de retour! Découvrez sa nouvelle chronique!

Antoine M. « Le handicap stimule le délire littéraire ».

 Je vois des vagues qui s’échouent sur une jetée de pierres. Il fait gris et je ne peux m’empêcher de penser à  toi en écrivant cet essai, cette lettre… c’est normal, il ou elle t’est destiné(e).

Moi aussi je me suis échoué sur une plage d’immaturité. Je suis dans un hôpital à cause de mes faiblesses physiques et morales mais je me reconstruis pour essayer une fois de devenir un homme bien et reconquérir le cœur des personnes qui ont eu le courage de m’aimer avant. Ma famille. Mes amis. Pascale, Christian, Sophie, Cyril, Audrey, Palu, Céline, Is et Toi. Toi, Caroline Jablonski, la personne qui me donne la force de me battre contre mes démons. Je souffre de solitude mais je l’aime cette solitude thérapeutique. Mon rêve est de partir sur une plage déserte pour enfin écrire ce roman qui démange mon esprit depuis des années.

Il était une fois, dans un pays pas si lointain, un prince qui vivait dans un somptueux environnement. Sa venue au monde a été un désastre médical. Il naquit handicapé. Mais ses parents, en échange de cet effroyable accident, le comblèrent d’amour et de bienfaits importants. Le prince devint un homme capricieux, égoïste et amitieux. Le prince tomba amoureux de plusieurs jeunes filles mais la réciprocité de cet amour restait absente. Son cœur refusait alors tout amour.

Un soir d’hiver, une jeune femme avoua au prince son amour pour lui. Repoussé par son horrible chevelure rousse et sa personnalité enfantine qui n’était pas à son goût, le prince handicapé ricana de cette modeste déclaration et repoussa la jeune femme après lui avoir fait l’amour une heure avant. La jeune femme pleurait et le prince riait. Devant cette situation très embarrassante pour elle, la jeune femme bouscula le prince imbibé d’alcool, il ne put se retenir et tomba contre une pierre aiguisée. Un traumatisme le plongea dans un coma dont peut-être il ne se réveillerait jamais !

Mais il se réveilla. Horrifié par son avenir encore plus difficile, il se tût au fond de son lit d’hôpital avec pour seul moyen de communication un ordinateur et l’espoir de retrouver ses jambes grâce à une kiné intensive. Plus les semaines passèrent et plus le prince redoutait sa sortie dans un monde cruel car en réalité qui pourrait aimait une bête de foire ?

Je n’ai rien trouvé d’autre pour résumer ma vie et mon état d’esprit actuel. Mais je me sens quand même heureux car j’entretiens un idéal qui ne se réalisera peut-être jamais. Mais c’est ma façon de tenir le coup. Je pense tous les jours à toi Caroline Jablonski et je souris et écris. Tu es ma source d’inspiration. ET mon Amie ! Je tiens énormément à toi.

Je t’embrasse fort du bord de mer

Antoine pour Caroline

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