Écouter cet articlePar notre partenaire Petit Futé. Bruxelles présente un patrimoine architectural, historique et artistique remarquable. Ville de Tintin, de Jacques Brel et de Magritte, la capitale de l’Europe est aussi une cité à taille humaine, où il fait bon vivre.
Facilement accessible, vous mettrez moins de 1h30 pour rallier la capitale belge en Thalys. Ces trains sont parfaitement accessibles aux personnes souffrant d’un handicap. Les espaces pour fauteuils roulants sont situés en première classe (à un tarif identique à la seconde classe) et l’accompagnateur bénéficie du même avantage.
La Grand-Place et le Manneken Pis
Une fois arrivé, à tout seigneur, tout honneur : la découverte de Bruxelles commence par la Grand-Place, la plus belle de Belgique, voire d’Europe. Si ses pavés ronds ne sont pas infranchissables, un peu d’aide sera la bienvenue. La Grand-Place est bordée par la Maison du Roi, où se trouve le musée de la Ville de Bruxelles (malheureusement pas accessible en fauteuil sans aide, mais qui propose des visites guidées pour groupes de personnes déficientes visuelles et/ou cognitives), par l’hôtel de ville – un somptueux édifice gothique accessible en fauteuil par l’entrée située entre l’Office du Tourisme et le bureau de Police –, et par les maisons des corporations, dont les façades rivalisent de beauté et d’exubérance.
Le centre historique n’est pas très étendu. Juste à côté de la Grand-Place, se trouve le quartier Saint-Jacques avec ses ruelles pavées pas toujours très pratiques. Mais c’est là que se cache le Manneken Pis, l’un des symboles les plus célèbres de Bruxelles.
Un peu plus loin, vous arrivez à « l’Îlot sacré » avec les galeries royales Saint-Hubert, premières galeries couvertes d’Europe, qui méritent elles aussi le détour. Ouvertes en 1847, elles ont conservé tout le faste de l’époque. Les galeries donnent sur la place Marché-aux-Herbes, d’où partent plusieurs petites rues, dont la rue des Bouchers, truffée de restaurants. D’ailleurs, pour les personnes à mobilité réduite l’entrée de plain-pied se fait par la rue des Bouchers et la rue Marché-aux-Herbes. Mais si l’animation des lieux mérite d’être vue, ce n’est pas là que vous goûterez la meilleure cuisine bruxelloise…
Attrape-touristes mis à part, la capitale belge n’a vraiment pas à rougir de sa gastronomie. Contrairement à certains clichés, celle-ci ne se limite pas aux moules-frites. Bruxelles regorge de restaurants en tout genre, du plus populaire au plus raffiné. Pour un repas pris sur le pouce, les fritkot – qui vendent des frites à toutes les sauces ainsi que des saucisses et boulettes – sont de rigueur, tandis que les cafés sont souvent la meilleure solution pour goûter une cuisine honnête sans se ruiner. Les gastronomes qui veulent s’essayer à la cuisine locale auront le choix entre une viande préparée à la bière ou au genièvre, un poisson accompagné de chicons (endives), du lapin, des carbonnades flamandes, du waterzooi (ragoût de poulet ou de poisson à la crème)…
Brocantes et antiquités
Au sud du cœur touristique de la ville s’étendent deux quartiers plus authentiques qui valent le détour. À noter, le site des transports de la ville (www.stib-mivb.be) propose un plan des stations de bus et de métro accessibles. Dans ces dernières, vous pourrez d’ailleurs être aidé par l’un des agents (sur réservation ou via une borne d’appel en station).
Une fois arrivé sur la place du Grand-Sablon se tient un célèbre marché aux antiquités le week-end. Mais les galeries d’art et d’antiquités du quartier composent à elles seules un musée chic permanent.
Le quartier des Marolles est beaucoup plus populaire et fourmille de petits commerces, de brocantes et de cafés typiques. Place du Jeu-de-Balle, un marché aux puces se tient tous les jours depuis 1873. Les nombreux bars et restaurants qui entourent la place constituent le lieu idéal pour déguster une bière.
D’innombrables musées et cafés
Bruxelles peut aussi se vanter de posséder de très nombreux musées. Difficile de faire un choix, mais on peut citer les musées royaux des Beaux-arts de Belgique, où vous pourrez admirer les peintures des primitifs flamands (parfaitement accessible, ascenseurs pour tous les étages et visites guidées en langage des signes sur rendez-vous) ; le musée Magritte abrite la collection la plus riche du peintre surréaliste (accessible, en dehors du comptoir d’accueil, ascenseurs, chiens d’assistance admis) ; le muséum des Sciences naturelles, avec la plus grande exposition de squelettes de dinosaures en Europe (accessible en fauteuil mais pas de visites en langue des signes) ; le musée Belvue qui raconte l’histoire de la Belgique (entrée annexe pour les fauteuils et pas d’accès possible pour les expositions temporaires) ; ou encore le musée des Instruments de musique avec ses 7 000 pièces de collection !
Capitale de l’Europe… de la BD, de la bière et du chocolat
Un grand tournant de l’histoire de Bruxelles se situe en 1958. Le souvenir de l’Exposition universelle est encore cher aux Bruxellois et est matérialisé par l’Atomium. À proximité, se trouve le parc Mini-Europe où petits et grands pourront contempler l’Europe en miniature : 300 maquettes, extrêmement bien réalisées, qui recréent les atmosphères et monuments typiques des plus belles villes du Vieux Continent. Les allées sont larges et il n’y a aucun problème pour circuler en fauteuil roulant.
Ville de la bière et des eurodéputés, Bruxelles est aussi la capitale mondiale de la bande dessinée. Pour tous les fans, un détour s’impose au Centre belge de la BD. Sur plus de 4 000 mètres carrés, ce musée réunit tout ce qui traite du 9e art. Il faut prendre une entrée latérale pour éviter les escaliers de l’accès principal et, à l’intérieur, des rampes relient chaque salle de l’exposition. Enfin, Bruxelles regorge de petits magasins sympas à découvrir. Bandes dessinées, bières, chocolats et antiquités font partie des incontournables à ramener d’un séjour dans la capitale belge.
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Photo : La Grand-Place de Bruxelles © Mihai-Bogdan LAZAR
